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| Newsletter #113 du 10 mai 2014 - L'informatique musicale pour tous |
| Chères Musiciennes, Chers Musiciens, Voici donc la lettre d'information suivante sur Pizzicato. En voulant améliorer un logiciel, il est parfois nécessaire de planifier des changements à long terme, en plus des modifications et des améliorations plus spécifiques. Le monde des tablettes, l'évolution des versions de Mac OS et de Windows, le design des interfaces utilisateurs, tout cela demande une planification importante sur le long terme et ne peut pas s'effectuer comme si on ajoutait une simple fonctionnalité au logiciel. Depuis fin 2013, Arpege s'est engagé dans cette direction et nous développons actuellement une nouvelle librairie de programmation musicale, dont Pizzicato bénéficiera progressivement dans les années à venir, au fur et à mesure de son développement. Pour l'utilisateur, cela signifiera une interface plus agréable et plus moderne, un rendu graphique plus proche de la gravure musicale idéale, des modules de lecture pour tablettes, ainsi que d'autres aspects utiles. C'est un travail de fond. Nous tenons compte de notre mieux des remarques et suggestions que vous nous avez envoyées depuis toutes ces années. Nous y travaillons activement ! Musicalement, Dominique Vandenneucker
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Table des
matières
Comment prédire le succès d'une musique pour un public donné ?... Cours de musique : les symboles... Découvrez en 10 minutes pourquoi Pizzicato est si différent de ses concurrents et ce qu'il peut vous apporter :
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| Comment prévoir le succès d'une musique pour un
public donné ?
Voilà une question qui pourrait bien intéresser les compositeurs, les éditeurs, les organisateurs de concerts et bien d'autres encore. Si les théories classiques de la musique permettent de mieux composer et d'expliquer un certain nombre de principes de composition musicale, le problème principal qui subsiste est l'absence d'un lien efficace et suffisant entre les descriptions objectives des composants musicaux et les impressions subjectives ressenties lors de l'écoute de la musique par le public ciblé. Le côté objectif, c'est le rythme, la mélodie, les accords, les choix des instruments. Il existe de nombreuses théories et formations pratiques pour ces différents aspects. On peut étudier et passer des examens brillamment dans ces matières. Et on peut également les utiliser à la lettre et n'aboutir qu'à une composition très moyenne et sans succès particulier. Le côté subjectif, c'est l'impression ressentie par le public. Et c'est le seul critère qui détermine le succès final d'une composition. Comment établir un lien plus logique et prévisible entre les deux ? Chez Arpège Musique, nous avons en tout cas une piste sérieuse d'investigation dans ce domaine. Nous la suivons depuis plusieurs années dans le cadre du développement futur d'un logiciel de composition musicale le plus intuitif et efficace possible et notre recherche fondamentale en ce domaine a donc un objectif pratique. Faisant suite à nos articles précédents sur la théorie unitaire de la musique (voyez les archives de nos lettres en cliquant ici), comment pourrions-nous prédire dans une certaine mesure si un morceau de musique aura ou non un succès pour un public donné ? Nous avions établi précédemment que l'auditeur réagit aux objets musicaux qu'il entend au moins de 6 manières différentes :
L'hypothèse principale de la théorie unitaire de la musique est que l'auditeur, en écoutant une musique, va tenter du mieux qu'il le peut de réussir dans ces six activités. Dans la mesure où il y parvient de manière satisfaisante, il aimera et appréciera cette musique. Mais il lui faut un certain défi également. S'il y parvient trop facilement, si la structure de cette musique est trop simple pour lui, son intérêt restera réduit. Si par contre la structure musicale qu'il écoute lui donne trop de difficultés pour réussir suffisamment dans ces six activités, cette musique lui semblera hermétique et incompréhensible et dans cette mesure, il ne l'appréciera pas. On entre ici dans le domaine très variable des aptitudes humaines. En s'engageant dans une activité donnée, certaines personnes peuvent abandonner très vite dès qu'une difficulté se présente. D'autres peuvent être motivées par d'importantes difficultés. C'est très variable, mais pour une personne donnée, on peut émettre l'hypothèse que c'est une quantité relativement constante, bien qu'elle puisse être modifiée par une éducation dans le domaine concerné (en apprenant la musique, on peut augmenter son aptitude à comprendre la musique). Chaque personne aura donc, pour chacune des activités ci-dessus, une certaine bande de tolérance dans laquelle elle appréciera ce qu'elle entend. Toute musique qui produit globalement trop ou trop peu de réussite dans ces activités se verra automatiquement exclue de ses préférences musicales. Remarquons que les six réactions ci-dessus ne sont pas nécessairement décomposées analytiquement et consciemment par la personne qui les ressent. Ces réactions sont dans la grande majorité simplement "vécues" et ressenties par l'auditeur. Elles sont pour nous un moyen de décrire objectivement ce que l'on ressent subjectivement. Elles forment donc un pont entre les aspects objectifs du son et les impressions subjectives de l'écoute musicale. Examinons chaque réaction plus en détail. 1 - Reconnaître L'unité de perception (l'auditeur) tente de reconnaître ce qu'elle a déjà entendu. Ceci est valable pour toutes les échelles temporelles (vibration sonore, rythme et forme d'un morceau). Elle peut reconnaître un son de violon ou tout autre son d'un instrument connu si elle l'a déjà entendu. Pour une musique électronique avec des sons originaux, elle peut également reconnaître un son spécifique qu'elle a entendu quelques secondes plus tôt dans le même morceau, ou dans un morceau du même compositeur par exemple. La réaction de reconnaissance est liée à sa mémoire des objets musicaux. Nous pourrions décrire cela comme le fait que lorsque l'auditeur entend un objet musical, il tente de le reconnaître dans sa "base de données" des sons qu'il a déjà entendus. S'il y parvient, le sentiment d'être rassuré peut l'accompagner, il n'est pas perdu, il a une référence connue. Ceci n'est pas spécifique à un son d'instrument, mais s'applique aussi bien pour le timbre d'un son, pour une ligne mélodique, pour une cellule rythmique, pour une combinaison d'harmonie ou pour toute combinaison de ces éléments. L'aptitude à reconnaître des éléments musicaux s'applique sur base de la mémoire et de la culture musicale de l'auditeur, mais également à l'intérieur d'un même morceau qu'il découvre. 2 - Comparer L'auditeur tente de comparer les objets musicaux qu'il perçoit. S'il ne peut les reconnaître exactement, il peut établir des similarités ou ressemblances entre deux ou plusieurs événements musicaux. Il peut comparer deux éléments musicaux proches dans le temps (le thème d'un chant en canon) ou comparer un objet musical qu'il entend avec des éléments musicaux de son passé (sa base de données musicales), comme par exemple la ressemblance avec une mélodie qu'il a déjà entendue. La comparaison peut se faire sur une mélodie, un timbre, un rythme, une harmonie, l'accentuation d'une mélodie, ou sur toute combinaison de ces éléments. 3 - Etablir les proportions L'unité de perception tente d'établir les proportions entre les objets musicaux qu'elle perçoit. Ce facteur est probablement le plus important dans la compréhension des raisons pour lesquelles les mélodies, accords et progressions d'accords sont appréciés ou non. Lorsque nous parlons d'établir les proportions, nous voulons simplement dire : découvrir le nombre d'événements d'un certain type qui correspond au nombre d'événements d'un autre type. Par exemple, dans le cadre du rythme, si un instrument joue 2 notes (2 croches) pendant qu'un autre joue trois notes (un triolet de croche), nous pouvons facilement percevoir et établir cette proportion 2 / 3. Il y a deux notes pour trois et l'ensemble revient régulièrement et forme en soit un objet musical qui peut être reconnu. Dans le cadre des vibrations sonores, la plupart des instruments à cordes ou à colonne d'air sont connus pour générer des séries de vibrations sonores multiples de la fréquence de la note jouée. Les vibrations sonores (et leurs multiples) des notes d'un accord produisent de nombreuses combinaisons de proportions, qui génèrent une infinité d'impressions et d'atmosphères subjectives. Les aptitudes relatives d'une personne à établir les proportions pour chaque aspect musical influenceront considérablement la compréhension de la musique qu'elle entend et limitera dans une certaine mesure ses zones d'appréciation de la musique. 4 - Prédire En écoutant une musique, l'auditeur tente de prédire ce qui va se passer. Après avoir écouté quelques mesures d'un morceau de rock, il devient assez facile de prévoir, du moins en partie, ce qui va se passer dans la mesure suivante. Les gens peuvent danser sur une musique, ce qui nécessite au moins l'aptitude à prévoir les prochains battements de la mesure. Si à aucun moment d'une pièce musicale vous ne pouviez prévoir au moins dans une certaine mesure ce qui va se produire juste après, il est peu probable que vous apprécieriez vraiment cette musique. Cette musique formerait plutôt un ensmble chaotique de sons non prévisibles donc non organisés, s'opposant à la définition même de la musique, souvent décrite comme "du bruit organisé". Il y a de nombreux niveaux d'aptitude à prédire. Le niveau de base serait simplement d'entendre que ce qu'on a prévu est bien ce qui est entendu. Cela s'applique à tous les aspects : mélodiques, rythmiques,... Un simple exemple : vous entendez une mélodie qui commence à monter de manière progressive. Pendant au moins quelques instants vous vous attendez à ce qu'elle continue à monter, puis à ce qu'elle descende à un moment donné, même si vous ne pouvez pas prévoir le moment exact où cela va se produire. Si c'est bien ce que vous entendez par la suite, alors vous avez pu dans une certaine mesure prédire la musique et cela contribue à votre compréhension et à votre appréciation du morceau musical. Le niveau le plus élevé de prédiction musicale serait celui de l'instrumentiste compétent, qui prévoit avec certitude les notes qu'il va jouer, puis les joue et cela reproduit en effet parfaitement ce qu'il avait prévu. Le musicien débutant le ferait avec une certitude moins grande due à sa phase d'apprentissage de l'instrument. 5 - Etre surpris L'unité de perception s'attend également à être surprise par ce qu'elle entend. Curieusement, elle s'attend à un moment ou à un autre, à ne pas pouvoir prédire ce qui va suivre. En étant surpris, l'auditeur prend connaissance de la structure sonore qu'il entend et à la prochaine écoute, il pourra mieux la prévoir. C'est comme jouer un jeu, il passe par des phases successives d'essais et d'erreurs dans le but de mieux prévoir au prochain coup. Un jeu n'est pas amusant si vous gagnez directement sans la moindre opposition ni difficulté. Ce n'est alors plus un jeu et l'intérêt disparaît en bonne partie. Une difficulté minimale est donc nécessaire dans l'action de prédire ce qui va suivre, probablement liée au désir d'apprendre comment mieux prévoir à la prochaine écoute et donc d'intégrer les nouveaux éléments dans sa base de données musicale. Ici aussi, chacun aura sa bande de tolérance pour chaque aspect musical et le tout est de proposer la bonne proportion de nouveauté et d'éléments prévisibles pour un public donné, sans quoi sa zone de tolérance est dépassée et il n'apprécie plus cette musique. 6 - Associer à son vécu L'auditeur tente d'associer les objets musicaux à quelque chose qu'il a expérimenté dans son passé. Il peut tout simplement associer le son qu'il entend à un phénomène physique qu'il a vécu ou observé personnellement (une baguette qui frappe un tambour, un oiseau qui chante,...).Mais cela peut aller beaucoup plus loin et il peut se rappeler des événements vécus qui étaient associés à l'atmosphère musicale qu'il perçoit, comme par exemple un style de musique associé à sa jeunesse, à ses premiers amours,... Dans ce cas, la musique ramène à lui de nombreuses émotions (positives ou négatives) de son passé et influence son appréciation de cette musique. Ce facteur est le plus arbitraire et subjectif pour une personne donnée, car il n'est pas vraiment lié à une aptitude mais plutôt au vécu de la personne. Dans cette mesure, il est moins susceptible de faire l'objet d'une quantification mathématique. Perspectives de la théorie unitaire de la musique On émet l'hypothèse que le degré de réussite combinée des 6 actions décrites ci-dessus va produire le plaisir de l'écoute musicale chez l'auditeur et va directement déterminer son appréciation de cette musique. Rappelons utilement que ce ne sont pas des actions nécessairement conscientes et analytiques de la part de l'auditeur, mais que les réactions décrites permettent d'aborder le problème objectivement dans la recherche. Mais notons également que les réactions décrites ne sont pas des concepts illusoires ou imaginaires. Chaque réaction correspond à des aptitudes bien réelles et on pourrait facilement concevoir des exercices pratiques permettant d'améliorer l'aptitude d'une personne pour chaque type de réaction. C'est un modèle proposé par la théorie unitaire de la musique pour pouvoir ensuite établir un système permettant de composer plus efficacement ou de mieux comprendre l'effet que la musique produit en général chez l'auditeur. Mesurer pour mieux contrôler La phase suivante de notre recherche consiste à quantifier et établir les différentes réactions sous forme numérique. Par exemple, pour la première réaction, quels sont les différents éléments qui peuvent être reconnus en musique ? Comment peut-on les quantifier mathématiquement ? Quelle échelle peut-on établir pour chacun d'eux ? Comment peut-on analyser automatiquement un morceau donné pour déduire et représenter graphiquement les composants reconnaissables et leurs facilités relatives à être reconnus ? Cette phase de la recherche comporte l'analyse systématique de toutes ces réactions et de leur quantification mathématique dans chaque aspect musical (harmonie, sonorité, mélodie, forme, rythme, timbre, accentuation,...). Elle permettra de concevoir une sorte de microscope musical permettant de "voir" ce que l'on n'a pas pu voir jusqu'à maintenant, sous forme d'un logiciel affichant à la demande les courbes d'évolution de chacun des paramètres du morceau et de leurs combinaisons. Exemple : comment évolue le niveau de comparaison rythmique dans une sonate pour piano de Mozart ? Et de répondre, par simple observation des différentes courbes visuelles, à des questions comme "Pourquoi la deuxième partie de ma composition semble aussi banale par rapport au début ? Comment pourrais-je l'améliorer ?" Armé d'un tel microscope de précision, les mystères des grands compositeurs pourraient en tout cas en partie révéler leurs secrets et rendre la compréhension musicale plus accessible à tous. Notre but ultime est bien de mettre la musique et la créativité musicale dans les mains de toutes et tous. Nous sommes prêt à collaborer avec toute société ou organisme qui pourrait y trouver un intérêt. La phase suivante d'élaboration des critères de quantification et de création d'un outil d'analyse musicale est estimée à une année entière de recherches. Vu que je m'occupe également du développement de Pizzicato et de ses versions futures, un partenariat avec une entreprise intéressée pourrait faire avancer la recherche plus rapidement, pour le bien de toutes les parties concernées. N'hésitez pas à me contacter pour tout partenariat dans ce domaine ! Dominique Vandenneucker |
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| Mieux utiliser Pizzicato |
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Voyez également les autres articles techniques à la page http://www.arpegemusique.com/clients4.php |
| Copier
et coller uniquement des accords Avec Pizzicato Professionnel, vous pouvez sélectionner des accords puis les copier vers une autre destination. L'astuce consiste à utiliser le glisser/déposer utilisé pour les outils de composition. Voici comment :
Notes répétées
automatiquement Avec la version Professionnelle de Pizzicato, vous pouvez créer un tel symbole. Voici comment faire : · Dans une palette de votre choix, cliquez avec le bouton droit et choisissez "Nouvel outil..." · Donnez-lui un nom, par exemple "4 doubles" et cliquez OK. · Double-cliquez ensuite l'outil créé (emplacement vide dans la palette). · Cliquez le bouton "Créer/modifier" · Sélectionnez l'outil "A" dans l'éditeur vectoriel et cliquez dans la zone de dessin. · Introduisez 4 points et cliquez OK. · Double-cliquez l'outil "A" et choisissez une police en gras. Cliquez OK. · Redimensionnez le cadre gris avec l'outil curseur flèche et cadrez ensuite la ligne verticale du symbole (case carrée supérieure droite à glisser un peu vers la droite). · Fermez cette fenêtre. · Dans le choix du mode (horizontal) de positionnement, choisissez "Relatif à une note". · Cochez la case "En dehors de la mesure". · Cochez la case "Jeu MIDI" et cliquez le bouton "Définir le jeu..." · Dans le type de jeu, choisissez "Séquence de notes". · Pour le départ, choisissez la "Note attachée". · Cliquez le bouton "Progression / contenu" · Effectuez trois fois ce qui suit : Cliquez le bouton "Ajouter une note" Pour les cases Départ et Durée, complétez respectivement par 120 et 120 · Pour les 4 zones de texte de la partie inférieure de ce dialogue, complétez-les respectivement par 4, 0, 0 et 100 · Cliquez 3 fois OK pour fermer tous les dialogues. Pour tester votre symbole, placez 4 noires dans une mesure et placez ce symbole sur chacune d'elle. Vous pouvez ajuster la position de ces symboles verticalement. Ecoutez et vous devriez obtenir 16 doubles croches dans la mesure. On pourrait encore affiner le symbole en améliorant sa position verticale par défaut lors du placement. Cette manipulation n'est pas compliquée mais requiert une bonne compréhension du système de création de symboles de Pizzicato. Vous pouvez l'étudier dans l'aide écran ou sur notre site. Copier des lignes de
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Les
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Les nuances
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Godelieve
Cuylits,
clarinettiste
(Belgique) -
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