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| Newsletter #114 du 30 janvier 2016 - L'informatique musicale pour tous |
| Chères Musiciennes, Chers Musiciens, Après un long silence (notre lettre précédente date de mai 2014...), voici notre lettre d'information sur Pizzicato. Il s'en est passé des choses depuis. Voici quelques nouvelles d'Arpege. Le temps m'a quelque peu manqué pour continuer la rédaction plus régulière de cette lettre. Mais cette année, je compte bien en écrire quelques unes ! Tout d'abord, une version corrective de Pizzicato est disponible sur notre site, c'est la version 3.6.2.1. Elle corrige quelques bugs qui provoquaient des plantages de Pizzicato, principalement sur Mac, mais également quelques correctifs généraux. Vous pouvez télécharger la mise à jour rapide (et gratuite) sur notre site à la page : Pizzicato a été testé sous Windows 10 et semble bien tenir la route. Certains utilisateurs nous ont signalé que le synthé Microsoft GS Wave table était dans certains cas absent de Windows 10 et dans ce cas, Pizzicato ne peut donc pas s'en servir pour jouer vos partitions. Un paramétrage ou une réinstallation de Windows peut parfois y remédier. Dans tous les cas, n'oubliez pas que Pizzicato peut également jouer ses propres sonorités d'instruments virtuels. Pour cela voyez la page www.arpegemusique.com/manuel36/FR930.htm Pizzicato tourne sous Mac OS 10.10 et nous n'avons pas reçu de signalement de problèmes sous El Capitan (bien que je ne l'ai pas encore testé personnellement). Habituellement, nous conseillons de placer le dossier Pizzicato sur le bureau plutôt que dans le dossier Applications. La prochaine version majeure de Pizzicato (nous l'espérons fin de cette année ou début 2017) sera plus standard concernant son comportement sur Mac, ce qui le rendra plus stable. Cette année, il y aura plusieurs versions correctives de Pizzicato, de manière à stabiliser le logiciel et à corriger les bugs les plus courants. Les années suivantes verront la gamme des logiciels d'Arpege s'enrichir de nouvelles fonctionnalités, toujours dans l'optique de rendre la composition musicale abordable par toutes et tous, mais également pour améliorer la qualité générale de l'encodage et de la notation musicale, le rendu sonore (lecture des plugins VSTi) ainsi que la convivialité de l'interface utilisateur. Etant seul à programmer, cela ne se fera pas en un jour, mais j'y travaille à fond pour le futur, croyez-moi ! Au niveau d'Arpege, les deux dernières années ont été plutôt passionnantes. C'est en partie la cause de mon silence depuis lors, car le temps a passé très (trop) vite ! Depuis fin 2013, Arpege a collaboré avec la société Weezic au développement d'une librairie logicielle de composants musicaux, destinée à pouvoir être utilisée pour programmer différents logiciels musicaux, aussi bien directement sur le Web que pour des logiciels Windows, Mac, iPad ou Android dans le futur, cette librairie pouvant être utilisée par Arpege pour sa propre gamme de logiciels musicaux futurs. Weezic est une Startup parisienne très dynamique qui développait alors un outil de pratique musicale en ligne, c'est à dire un site qui vous donne accès à une librairie de partitions et à un environnement Web vous permettant d'apprendre à jouer cette partition, y compris le suivi graphique de la partition, la coloration des notes correctes ou incorrectes jouées par vous et analysées par le logiciel via votre microphone. En juillet dernier, il se fait que Weezic a été acquise par MakeMusic Inc, la société américaine qui développe le logiciel Finale, les outils de pratique musicale SmartMusic, ainsi que la librairie d'échantillons Garritan Personal Orchestra ( www.makemusic.com ). Arpege collabore depuis lors directement avec MakeMusic pour la mise au point d'une version Web de l'application SmartMusic. Arpege s'occupe essentiellement du moteur de rendu graphique des partitions musicales. C'est une aventure et une collaboration passionnante ! L'acquisition de Weezic par MakeMusic, ainsi que la mention de la collaboration avec Arpege a fait l'objet d'un communiqué de presse de la part de MakeMusic, que vous pouvez retrouver en cliquant ici (en anglais). Pour information, je serai présent lors du TMEA (San Antonio, Texas) sur le stand de MakeMusic Inc, où sera présenté la version préliminaire de SmartMusic pour le Web. Si vous êtes dans le coin, rendez-nous une petite visite ! Nous republions ci-dessous un article d'aide à la composition, qui reste toujours d'actualité pour ceux et celles d'entre vous qui cherchent à composer leur propre musique. Je resterai dévoué à cette cause jusqu'à la fin de ma carrière : vous permettre de vivre la joie de composer votre propre musique. Musicalement, Dominique Vandenneucker
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Table des
matières
Théorie et pratique de la composition musicale... Découvrez en 10 minutes pourquoi Pizzicato est si différent de ses concurrents et ce qu'il peut vous apporter :
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Support
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| Editorial |
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| Théorie et pratique de la
composition musicale (parties 1 et 2) Vous voulez apprendre à composer, à arranger, à comprendre la musique. Avec des exemples concrets. Vous désirez pouvoir appliquer cela à votre pratique musicale, avec une approche facile, sans nécessiter de bonnes connaissances préalables en musique. Commençons par le commencement... Pour ce qui est de la théorie musicale élémentaire, c'est à dire : comment écrit-on la musique sur une portée, qu'est-ce qu'une croche, une noire, un dièse, une armure,... vous constaterez que la rubrique intitulée Le coin des débutants... traite exactement de cela. Cette rubrique de notre lettre a comme objectif de décrire l'essentiel de ce que l'on peut trouver sur une partition et d'expliquer le lien qu'il y a avec ce que vous entendez. La référence complète de ce cours de théorie musicale est accessible à toutes et à tous à la page de notre site www.arpegemusique.com/manuel36/FR090.htm C'est le B.A.B.A de la notation musicale. Pas question ici d'harmonie, de contrepoint ou de composition, mais il s'agit de simplement comprendre l'essentiel de la partition et de son langage musical. Si vous ne connaissez rien à cela, je vous invite vraiment à suivre ce petit cours en ligne. Il est facile à lire et reprend tout à partir de zéro (le son, la portée, la mesure, le nom des notes,...). Il comporte des exemples à écouter. Vous pouvez sans problème le suivre en vous servant de Pizzicato en version démo. Vous aurez alors tout ce qu'il faut pour comprendre la série d'éditoriaux qui commence aujourd'hui sur la composition et l'arrangement... Composition ou arrangement ? La différence essentielle, c'est que dans la composition vous partez de rien alors que dans l'arrangement, vous partez avec des matériaux musicaux déjà partiellement imposés, comme une mélodie et des accords donnés par exemple. Mais la composition implique l'arrangement et vice-versa. Arranger un morceau, c'est l'adapter pour le jeu d'un ensemble d'instruments pour lequel il n'est pas encore prévu. Une simple mélodie avec quelques accords peut être arrangée de mille et une manières, que ce soit pour une guitare solo ou pour un orchestre symphonique. Ce processus implique de la créativité pour en obtenir un morceau complet. Il vous faudra créer des voix d'accompagnement, une rythmique d'un genre ou d'un autre, peut-être adapter un accord ici ou là pour une transition, etc. Composer un morceau c'est trouver une idée et la développer. Le développement implique l'arrangement, car l'idée peut bien entendu à ce stade n'être qu'un petit air dans la tête. Avec quel instrument vais-je le présenter ? Quel accompagnement le mettra le mieux en valeur ? On entre directement dans le domaine de l'arrangement. Les aptitudes requises pour ces deux domaines ont beaucoup en commun. Nous ne ferons plus strictement la distinction dans ces articles, car les deux demandent de travailler les éléments essentiels de la musique et de développer de la créativité. Et c'est ce que nous allons viser dans nos prochains articles. Comment aborder la composition et l'arrangement ? Lire une partition, jouer d'un instrument ou apprendre à chanter, c'est déjà toute une technique ainsi qu'une grande quantité de travail pour parvenir à un résultat de qualité. Et dans ces cas précis, toutes les notes sont déjà présentes, écrites sur une partition. La tâche peut déjà sembler impressionnante au novice. Mais lorsque celui-ci pense à l'aptitude nécessaire pour en plus choisir les notes qui créeront tous ces effets agréables, c'est la goutte qui fait déborder le vase ! L'idée de composer sa propre musique donne parfois des frissons, même à un instrumentiste expérimenté. La partition du compositeur n'est plus présente, elle est remplacée par une feuille blanche... Comment la compléter ? D'où partir ? Quelles connaissances sont nécessaires ? Quels critères utiliser ? Les questions affluent dans l'esprit du compositeur novice. Et pour cause. Vu la quantité pratiquement infinie de musiques possibles, cela peut donner le vertige. Avez-vous pensé à tout ce que la musique permet d'exprimer, à toutes les formes qu'elle peut prendre ? C'est pratiquement l'infini ! La nature est comme cela : elle propose des complexités apparentes considérables, impressionnantes. La maîtrise de ces complexités apparentes passe par une étude minutieuse et approfondie de quelques éléments simples, qui forment les fondements d'un domaine. Ensuite, en maîtrisant ces quelques éléments simples, on peut comprendre les mécanismes qui produisent cette complexité apparente. Pour cela il faut minimum trois étapes :
Prenez la lumière : une vibration électromagnétique dont la longueur d'onde défini la couleur exacte perçue. Puis regardez un paysage de nature avec un soleil éclairant une forêt à contre-jour. Que de merveilleuses images avec un phénomène physique aussi élémentaire ! Prenez l'électricité : un simple déplacement d'électrons dans la matière. Puis voyez l'ordinateur sur lequel vous être en train de lire ce texte. Si vous saviez la quantité astronomique d'électrons qui se baladent à toute allure et dans tous les sens dans le boîtier de votre ordinateur, vous en auriez le vertige ! Et de nombreux autres phénomènes naturels suivent ce principe. Les sciences exactes de notre époque moderne en comportent de nombreux exemples. Le but des éditoriaux à venir est d'appliquer systématiquement ces trois principes à la musique :
De la même manière qu’une maison est construite à partir de briques et de ciment, la musique est construite sur base de matériaux élémentaires. L’étude des formes élémentaires de ces matériaux peut aider le compositeur à comprendre comment les assembler pour obtenir une composition musicale.
La théorie qui suit est une approche que j’ai développée à partir de théories existantes et sur base d’idées personnelles sur la manière de combiner ces théories.
Elle décrit l’état actuel de ma recherche vers une meilleure compréhension de la musique et de la composition pour tous. Certains des concepts pourront vous paraître a priori un peu mathématiques ou ésotériques, mais je vais essayer de les développer sur base d’exemples et d’applications pratiques, afin que tout le monde puisse les comprendre.
L’objectif de cette théorie est d’être appliquée à la composition musicale et non de devenir un théoricien.
Les six ingrédients de base de la musique
Pour analyser un phénomène complexe, il est nécessaire de découvrir les ingrédients qui forment son ensemble. Dans ce but, considérons la musique comme une combinaison de six phénomènes très simples. Ces phénomènes sont très objectifs et observables par quiconque prend la peine d’écouter de la musique. Ils sont observables dans n’importe quel type de musique.
A ce niveau le plus bas de la musique, nous ne parlons pas encore d’émotion ou d’esthétique, ou de tout autre concept subjectif généralement associé à la musique. Nous parlons de phénomènes physiques simples, de base, qui peuvent être produits et reconnus facilement et méthodiquement. C’est la partie structurelle de la musique. Voici un petit résumé de ces six éléments.
Le rythme est de manière évidente présent dans toute musique. Il est formé par l’intervalle temporel entre deux événements musicaux ainsi que par la durée des événements musicaux, comme par exemple la durée d'une note. La manière dont les notes sont structurées dans le temps joue un rôle important dans le résultat final de la composition. De la même manière qu’une maison est construite en assemblant des briques sur base de leurs positions dans l’espace, la musique est construite en plaçant des notes sur base de leurs positions dans le temps.
La batterie et les instruments à percussion ont l’habitude d’exprimer principalement le rythme. Ecoutez l’exemple suivant et remarquez que plusieurs sons sont utilisés pour créer un rythme plus complexe.
La mélodie est une succession de notes qui est tellement spécifique qu’on peut la reconnaître comme une entité en soi. La plupart du temps, nous nous rappelons d’un morceau en mémorisant sa mélodie principale. Elle implique souvent le rythme, car chaque note de la mélodie est mémorisée sur base de sa durée en relation avec les autres notes. Lorsque je parle de mélodie dans ce contexte, je me réfère principalement à l’art de trouver une série de notes jouées en séquence qui a sa propre personnalité et son atmosphère.
L’harmonie est à la base la manière de combiner deux ou plusieurs mélodies ensemble afin d’obtenir une autre dimension musicale. C’est l’art de combiner plusieurs notes jouées simultanément pour combiner des atmosphères spécifiques. Un accord est un ensemble de notes jouées ensemble et il forme la base sur laquelle l’harmonie est construite. Le contrepoint est plus relié à la manière d’analyser la combinaison de plusieurs mélodies qui sont jouées simultanément tout en gardant des lignes mélodiques indépendantes. L’harmonie regarde le problème d’une manière plus verticale, en analysant quelles notes vont sonner correctement ensemble. Nous résumons ces aspects par le mot harmonie et par cela nous reprenons tous les cas où deux ou plusieurs notes de musique sont jouées ensemble.
Dans l’exemple, vous entendez plusieurs instruments à cordes joués ensemble. Ce type d’arrangements est principalement utilisé pour créer une atmosphère spécifique mais vous pouvez repérer facilement des mélodies qui s’en dégagent, notamment sur base de la note la plus aiguë ou de la note la plus grave. En effet, chaque fois qu’un accord change, au moins une note se déplace et crée donc un effet mélodique.
Le son est une vibration de l’air qui forme une note simple. Il peut avoir tellement de caractéristiques différentes que c’est un sujet d’étude à part entière. Tous les instruments naturels ont des sonorités différents. En utilisant des synthétiseurs, une infinité de nouveaux sons peuvent être utilisés en musique. La voix humaine est en elle-même un son très riche et expressif. La sélection des sons pour jouer une mélodie, un rythme ou une harmonie a de manière évidente un impact important sur le résultat final d’une composition. Souvent appelé orchestration, l’art de maîtriser la sélection des sons pour jouer les différentes parties d’une composition musicale est de manière évidente une aptitude que le compositeur doit développer.
La forme est la manière dont une composition musicale est organisée en différentes sections. C’est la manière dont les différentes parties d’une composition sont assemblées et rendues cohérentes sous la forme d’un tout. Elle a quelques similarités avec le rythme, mais sur une échelle temporelle plus large. Un exemple simplifié d’une forme serait : introduction – refrain – couplet – refrain – fin.
Voici un court exemple de mélodie. Elle est formée de quatre phrases musicales. Vous pouvez facilement remarquer que les phrases n° 1 et 3 sont les mêmes et que les phrases n° 2 et 4 débutent de la même manière, mais se terminent différemment. La forme d’une mélodie ou d’une composition est souvent exprimée sous forme d’une succession de lettres qui indiquent les différentes sections et comment celles-ci sont enchaînées. Dans cet exemple, vous avez : A – B – A – C.
Les effets musicaux couvrent toute modification qui affecte chaque aspect des cinq éléments déjà décrits. La variation de tempo (accelerando, ralentendo, etc.) est une méthode pour modifier le rythme. Le glissando (un passage continu entre deux notes) va modifier le rendu d’une mélodie. Les accents et les nuances vont affecter le rythme, la mélodie et l’harmonie. La réverbération et l’équaliseur vont affecter le rendu sonore. Il y a des nombreuses classes d’effets possibles, mais nous les définissons ici très précisément. Ils sont définis comme effets dès qu’ils modifient le rendu sonore de l’un ou l’autre des cinq éléments déjà décrits.
L’exemple suivant comporte plusieurs notes de piano. Vous pouvez d’abord repérer une variation de volume, ensuite une variation de tempo suivie de quelques glissando (qui sont d’ailleurs impossibles à effectuer sur un piano réel, il s’agit ici de sons synthétisés).
Pour résumer, nous avons donc le rythme, la mélodie, l’harmonie, le son, la forme et les effets musicaux. Tout compositeur pourrait tomber d’accord sur le fait que la musique consiste au moins en ces six éléments. De cette manière, les maîtriser forme une partie de la route qui mène à la composition musicale. Cela ne veut pas dire que quelqu’un qui maîtriserait ces six éléments va automatiquement être compositeur, car la musique est composée de bien plus que ces six éléments de base. Vous devez être capable de combiner et d’utiliser ces six éléments ensemble de manière à exprimer ce que vous ressentez profondément en vous même. A ce moment-là, vous pourrez vous considérer comme un compositeur. En ce qui concerne ces six éléments, vous devriez les comprendre parfaitement de manière séparée.
Ces éléments sont mutuellement dépendants. Chacun d’eux fournit un point de vue spécifique sur la musique. Il n’est pas possible de les isoler en tant que qualités absolues, à part sous forme de concepts. Chaque fois que vous entendez un rythme dans la musique, vous avez au moins du son pour vous transmettre ce rythme. La mélodie et l’harmonie nécessitent également le son et le rythme pour s’exprimer. Les effets ne peuvent être perçus que sur base des variations qu’ils produisent dans le rythme, la mélodie et le son. Vous trouverez donc dans n’importe quelle section musicale la présence de plusieurs éléments simultanément. Ils forment plusieurs outils pour vous aider à analyser et à créer la musique.
Le point commun entre les six éléments
Il est intéressant de noter qu’une composante encore plus élémentaire se trouve à la base de ces six éléments. Le rythme, la mélodie, l’harmonie, le son, la forme et les effets musicaux ont quelque chose en commun. Ils représentent différentes facettes d’un même élément physique.
Cet élément est le temps.
Le temps est l’essence même de la musique. Sans le temps, vous ne pourriez pas écouter un morceau de musique. La musique est une structure dynamique basée sur le temps, contrairement à des formes d’art plus statiques comme la peinture et la sculpture.
Le rythme le plus simple auquel vous pouvez penser est un battement régulier. Il définit un intervalle de temps et cet intervalle est répété encore et encore.
La mélodie et l’harmonie sont toutes les deux basées sur des combinaisons de vibrations d’air qui créent un tout harmonieux à l’oreille. La vitesse de ces vibrations et les rapports de ces vibrations entre elles sont tous concernés par le temps.
Les caractéristiques du son sont également des vibrations qui forment une note de musique. A nouveau, le temps est l’élément essentiel pour comprendre ces vibrations.
La forme est évidemment la manière dont la musique évolue dans le temps.
Les effets sont des variations (une variation implique le temps) de l’un des cinq éléments (chacun d’eux étant basé sur le temps).
La musique est dont construite sur base de phénomènes temporels, le tout évoluant dans le temps… !
Ceci est simplement une observation à garder à l’esprit, mais dans le but pratique de créer et d’analyser la musique, une compréhension des six éléments de base est une méthode pratique pour commencer à acquérir des aptitudes en composition.
Reconnaître les six éléments
Je vous suggère maintenant d’écouter plusieurs morceaux de musique que vous aimez et de repérer les six éléments décrits dans cette lettre. Afin de vous aider, posez-vous pour cela les questions suivantes :
Le lien suivant vous donne une suggestion que vous pouvez analyser. Vous trouverez de nombreuses pièces musicales de tous styles sur YouTube à l'adresse www.youtube.com
Bien entendu, dans chaque pièce, vous retrouverez les six éléments. Mais le but de l’exercice ici est de se concentrer sur les éléments proposés.
La prochaine étape
La prochaine étape dans cette approche de la musique est d’analyser ces six éléments à travers différents points de vue reliés plus intimement au côté subjectif de la musique.
Nous pouvons relever au moins neuf critères différents pour vous aider à influencer les six éléments. Nous expliquerons cela dans notre prochaine lettre d’information. A très bientôt ! Dominique Vandenneucker |
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| Mieux utiliser Pizzicato |
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Voyez également les autres articles techniques à la page http://www.arpegemusique.com/clients4.php |
| Les
voix rythmiques Pizzicato comporte une gestion de 8 voix rythmiques possibles. Par défaut, un petit menu indique "1-8" dans le coin supérieur gauche de la fenêtre, ce qui donne carte blanche à Pizzicato pour gérer l'assignation des voix aux notes que vous placez. Analysons différents cas. Lorsque votre mesure comporte une seule voix, Pizzicato assignera automatiquement toutes les notes à la première voix. Si vous tentez d'ajouter plus de temps que la mesure ne peut en comporter, une seconde voix rythmique est créée (la note supplémentaire revient au tout début de la mesure). Dans le cas d'une mesure à une voix, mais qui est particulièrement complexe au niveau rythmique, il peut être utile de forcer Pizzicato à maintenir toutes les notes sur la première voix. Pour cela, modifiez le petit menu "1-8" en "1". Si votre mesure comporte plusieurs voix, vous pouvez maintenir l'option "1-8" et encoder une voix à la fois. Ceci est important : complétez d'abord une voix rythmique entière (pour que la mesure comporte tous ses temps) avant d'aborder la suivante. De cette manière Pizzicato assigne les notes et silences à la première voix, puis à la suivante, etc. Si vous commencez la première voix sans l'achever et si vous placez ensuite des notes de la seconde voix, Pizzicato pourrait considérer que vous continuez la première voix puisque celle-ci est incomplète. Vous pouvez aussi forcer Pizzicato à travailler par voix. Dans ce cas, modifiez le menu "1-8" en "1" pour travailler la première voix, en "2" pour travailler la seconde,... En plaçant ce menu par exemple à "2", les notes autres que celles de la seconde voix apparaissent en gris et les notes nouvelles ajoutées vont se placer dans la voix deux. Le principe reste valable pour les voix incomplètes. Prenons le cas d'une mesure comportant 4 noires comme première voix. Si vous voulez ajouter une seconde voix qui comporte une noire sur les 1er et 4ème temps, il faudra placer deux soupirs entre ces notes, pour que votre voix rythmique soit complète. Un autre moyen est de cocher la case "Analyser des voix incomplètes" dans "Options", "Justification...". Cette option permet à Pizzicato d'analyser une seconde voix par rapport à une première voix. Ainsi, si votre mesure comporte 4 noires et que vous placez une noire supplémentaire au-dessus de la troisième, Pizzicato comprendra que cette noire doit être jouée comme seconde voix sur le troisième temps, même si cette seconde voix est incomplète. Vous pouvez vérifier ou analyser la manière dont Pizzicato a assigné les voix en allant dans le menu "Option", "Graphisme...". Pour l'utilisation des couleurs, choisissez "Couleur des voix". Pizzicato affichera chaque voix dans une couleur différente. Anacrouses et mesures
incomplètes Il est fréquent que la première mesure d'un morceau de musique comporte moins de temps que les autres. La musique commence par exemple sur le dernier temps de la première mesure et cela s'appelle une anacrouse. On note habituellement cette mesure sans la compléter par des silences. Une mesure de quatre temps qui ne contiendrait qu'une seule noire devrait être affichée et jouée comme une mesure d'un temps. Il existe d'autres cas, notamment dans les reprises qui se font à cheval sur une mesure, où une mesure doit être affichée et jouée avec un nombre de temps différent de ce qu'elle comporte normalement. Pizzicato propose une fonction très facile qui permet de gérer cette situation. Voici comment procéder dans tous les cas de mesure incomplète : Introduisez les notes ou silences dans la mesure concernée. Avec le bouton droit de la souris (ALT+clic sur Mac), choisissez
le menu Mesures et portées, puis activez le menu Mesure incomplète
ou anacrouse. Si vous reprenez le choix du menu ci-dessus pour cette mesure, vous verrez que le choix Mesure incomplète ou anacrouse est maintenant coché, ce qui signifie que cette mesure a une durée incomplète. Pour redonner une durée complète à cette mesure, choisissez simplement à nouveau ce menu. Le gestionnaire de
documents de Pizzicato Dans la partie gauche de la fenêtre partition ou de la fenêtre directrice, vous pouvez observer le gestionnaire de documents. Cette partie de la fenêtre peut être affichée ou cachée en utilisant la case à cocher "D" visible dans la barre d'outils de la fenêtre. Elle signifie "Gestionnaire de documents". Cliquez cette case à cocher : vous ne voyez plus maintenant que la partition. Cliquez à nouveau : le gestionnaire de documents réapparaît. En cachant celui-ci, vous avez plus d'espace pour voir la partition sur laquelle vous travaillez. Le gestionnaire de documents est une partie importante de Pizzicato. Avec lui, vous pouvez gérer et organiser vos documents musicaux sans qu'il soit nécessaire d'utiliser les dialogues standard de Windows et du Mac pour ouvrir et fermer des documents. Les boutons bleus affichés au-dessus sont les différentes configurations. En fonction de la version de Pizzicato que vous possédez, il peut y en avoir plus que 2, mais ces 2 boutons sont communs à toutes les versions. La configuration "1" est le dossier des documents par défaut, intitulé mes partitions. Il contient tous les documents que vous créez. Lorsque vous démarrez Pizzicato, un nouveau document est créé et il est automatiquement nommé avec la date et l'heure. Si vous ne modifiez pas ce document et quittez Pizzicato, ce document sera automatiquement supprimé par Pizzicato; mais si vous modifiez la partition, il sera sauvegardé et maintenu dans le dossier Mes partitions. Un document Pizzicato est représenté par une icône verte. Ce document comporte par défaut une partition appelée Partition 1. Vous pouvez renommer ce document, ainsi que la partition, en cliquant sur leur icône avec le bouton droit de la souris et en sélectionnant le menu intitulé "Renommer...", ce qui appelle un dialogue dans lequel vous pouvez indiquer le nouveau nom du document. Cliquez maintenant sur le bouton de la configuration 2. Elle contient 3 dossiers. En cliquant sur l'icône "+", vous pouvez afficher le contenu du dossier. Par exemple, cliquez sur le "+" devant le dossier Exemples. Vous voyez alors une liste des exemples qui sont utilisés dans les leçons de Pizzicato. Pour ouvrir un exemple, cliquez sur le petit "+" situé juste devant lui et une ou plusieurs partitions apparaîtront. Double-cliquez le nom de la partition et la partition apparaît dans la partie principale de la fenêtre. Cliquez avec le bouton droit sur un dossier, par exemple le dossier Exemples. Vous pouvez demander à Pizzicato d'ouvrir tous les documents de ce dossier et de faire apparaître toutes les partitions en sélectionnant le menu intitulé Ouvrir les documents et dossiers. Si vous passez maintenant la souris au-dessus des icônes de partition, en vous déplaçant sans cliquer, vous verrez que Pizzicato affiche le contenu de ces partitions dans une fenêtre temporaire. Vous pouvez passer au-dessus de diverses partitions et voir ce qui s'y trouve. De plus, si vous cliquez et maintenez le bouton de la souris à l'intérieur de l'icône, vous pouvez entendre la partition jouer. Vous pouvez en apprendre beaucoup plus sur le gestionnaire de documents dans la leçon qui lui est dédiée. Par exemple, vous pouvez ajouter d'autres dossiers et les organiser sur votre disque dur. Voyez la leçon intitulée Le gestionnaire de documents. Vous pouvez bien entendu toujours utiliser les dialogues de windows et mac. Ils sont accessibles via le menu Fichier, Ouvrir... Si vous voulez supprimer un document Pizzicato, cliquez avec le bouton droit sur l'icône verte du document et sélectionnez le menu Supprimer. Pizzicato vous demande confirmation et supprime ensuite le fichier. |
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Godelieve
Cuylits,
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(Belgique) -
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