Manuel de MUSIC-TOUCH | Manuel abrégé - Révision du 6 février 2009 |
MUSIC-TOUCH - Manuel abrégé
Aide à la composition au moyen des Music-Canvas
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Avant de commencer, préparez-vous en lisant ce qui suit.
Compatibilité pour Windows XP et Vista
Si vous rencontrez des problèmes sous Windows XP et Vista, il est conseillé de placer le programme Music-Touch.Exe en mode compatibilité pour Windows 98, de la manière suivante :
- Dans l'explorateur Windows, dans le dossier C:\Program Files\Music-Touch, cliquez avec le bouton droit sur l'icône Music-Touch(.exe)
- Dans l'onglet Propriétés, placez sur Compatibilité, puis Windows 98.
- Sous Windows Vista, il faut également cocher la case "Exécuter ce programme en mode administrateur".
- Validez le dialogue.
Avoir du son !
C'est indispensable... Et si le système se montre muet, vérifiez ce qui suit :
- Dans la table de mixage Windows, vérifiez s'il y a bien un volume attribué au potentiomètre nommé MIDI. Vous pouvez lui donner 100%.
- Cliquez sur Options/Configuration MIDI. Dans Sortie MIDI, sélectionnez la mention qui correspond à votre carte-son, ou celle qui envoie les informations MIDI (générées par votre carte-son) vers votre synthé, si vous en avez un (il doit être allumé). Vérifiez alors la présence du son en cliquant sur Tester, qui doit vous faire entendre (parfois après un silence) une série de notes audibles. Vous pouvez essayer les différentes possibilités données dans Sortie MIDI l'une après l'autre jusqu'à un résultat sonore.
Améliorer les sons
La carte-son disposée dans l'ordinateur donne généralement des résultats plutôt médiocres par rapport à ce que vous espérez pour faire entendre vos compositions.
L'idéal est d'envoyer, vers un synthé, les informations MIDI générées par Music-Touch. Il existe des synthés donnant des sons superbes.
Si vous envisagez un achat de ce genre, ne négligez pas de faire usage d'un synthé virtuel, à acheter et installer sur Internet. La plupart d'entre eux sont payants, mais nous vous en signalons un qui est gratuit : il s'agit du Yamaha S-YXG50. Il y a plusieurs façons de le télécharger. Il semble que la moins difficile est la suivante : www.nodevice.com/driver/S-YXG50/get43254.html
Descendez dans la page et tapez le code dans la zone de texte (le code est affiché graphiquement juste au-dessus) puis cliquez sur le bouton Download. Descendez dans la page qui apparaît. Un compte à rebours intervient, en secondes, et lorsqu'il arrive à zéro, un bouton Download apparaît. Cliquez ce bouton.
Dans le dialogue qui apparaît, choisissez Enregistrer puis acceptez le nom par défaut S-YXG50V4.zip et enregistrez ce fichier sur le bureau.
Une fois le fichier téléchargé, cliquez avec le bouton droit puis choisissez Extraire tout. Ouvrez le dossier extrait, puis celui qui s'y trouve, etc., jusqu'à obtenir un fichier qui s'appelle Setup que vous pouvez alors cliquer pour installer le programme.
Il est possible qu'il faille aller dans votre Panneau de Configuration, où il convient de le choisir comme lecteur MIDI par défaut. Mais il s'y sera peut-être installé tout seul.
Pour écouter, - ou mieux encore : faire écouter des morceaux, ce synthé virtuel donne des sons excellents. Mais pour les opérations de création du morceau, en particulier lorsqu'interviendra la « dictée rythmique » dont question dans ce qui suit, alors mieux vaut s'en tenir, temporairement, à l'usage de la carte-son nominale que vous avez.
Installer Music-Touch
Si vous rencontrez des difficultés pour installer ou démarrer Music-Touch, vous trouverez tous conseils utiles au début du Manuel Généraliste, accessible depuis la rubrique Aide.
Comment composer une chanson-rock
Ballad, slow-ballad
Comment composer une chanson valse
Le choix d'un sujet, d'un titre et d'un accompagnement
Notre petit livre de conseils (gratuit à l'achat de Music-Touch) vous informe de plus de 350 idées de titres et de sujets. Et ce que sa lecture donne surtout, ce sont des déclenchements d'idées pour en trouver d'autres !
Par ailleurs, il est possible qu'au fond de vous-même, vous pensez à un titre depuis longtemps...
Sélectionnez, par écoutes successives, un accompagnement orchestral approprié, dans le Tableau des Styles, après avoir été sur Fichier, Nouvelle Composition sur Canevas.
Les styles Ballads sont un peu plus rapides que les Slow-Ballads. Si votre sujet est quelque peu nostalgique, prenez Slow-Ballads.
Mais, en manipulant le curseur Tempo, vous pouvez accélérer les Slow-Ballads, ou ralentir les Ballads.
Pour écouter un style, cliquez sur son numéro ; il y est indiqué le nombre de mesures proposées pour cette chanson, ce qui donne une idée de sa longueur. Comme vous pouvez le voir, les accompagnements sont saucissonnés en sections qu'on peut amener séparément ; mais commencez par un examen d'ensemble. Pour interrompre l'écoute, cliquez sur Rien.
Après une première sélection, prenez le temps d'examiner le détail d'un accompagnement. Cliquez sur le numéro du style choisi, et faites-le glisser sur la première mesure de la future partition, en bas d'écran.
Attention : avant toute manoeuvre qu'on peut qualifier de « travail » - c'est le cas de celle-ci il faut être en position Petite flèche (au début de la Palette d'Outils).
Juste à côté de la flèche, il y a une Petite Main. Vous emploierez cette position quand vous voulez jouer, écouter un résultat.
Justement, c'est le moment d'écouter des détails de l'accompagnement sélectionné. Donc, position Main. Puis, démarrez l'écoute, en poussant sur la barre d'espacement de votre clavier d'ordinateur.(Pour arrêter, même manoeuvre.)
Un curseur décrit votre futur accompagnement orchestral, à mesure que vous l'écoutez. Il permet des repérages faciles, d'après le numéro de la mesure.
Les Slow-Ballads sont davantage détaillés dans leur structure, que les Ballads simples. A vous d'évaluer et de choisir.
Une structure de chanson classique prévoit la succession suivante : Intro (accompagnement sans mélodie), Refrain (ici vous devez superposer un thème mélodique à l'accompagnement), Couplet (idem, avec un autre thème mélodique), Pont (accompagnement sans mélodie), puis on recommence Refrain, Couplet, etc.
Les Refrains sont destinés à être pourvus chacun des mêmes paroles. Pour les Couplets, les paroles peuvent différer chaque fois. On peut intervertir l'ordre des Couplets et Refrains. En ce qui concerne leur nombre, il est souvent considéré que trois Refrains, et deux Couplets, sont un minimum.
Si vous estimez insuffisant le nombre de mesures que vous constatez allouées au Refrain, il est facile de faire glisser « un refrain de plus » après le premier. De même pour le couplet. Par contre si vous trouvez le passage trop long, il n'est pas possible de le raccourcir. Mais rien ne vous empêche d'y placer le thème mélodique « trop court » que vous avez en tête, puis de laisser courir une mesure ou deux d'accompagnement sans rien.
A ce stade-ci, vous pouvez déjà, fût-ce provisoirement, décider de la structure et de la longueur de votre chanson. Il est facile d'en noter le minutage par simple écoute de l'accompagnement. Ce minutage dépend du nombre de refrains et couplets que vous avez décidé d'inscrire, et aussi, et surtout, du tempo que vous allez donner à votre chanson, par la manoeuvre du curseur Tempo. Comme débutant vous pouvez avoir besoin de l'indulgence des premiers auditeurs..., ne faites pas une chanson trop longue. Exemple : deux minutes...
Il faut à présent garnir cet accompagnement orchestral avec des thèmes mélodiques. Notez soigneusement à quel groupe, A, B, ou C, appartient l'accompagnement que vous avez choisi. Il conviendra de prendre un thème mélodique du groupe homonyme. Si vous ne le faites pas, vous aurez des dissonances lors de l'écoute finale.
Le groupe A est, de très loin, le groupe majoritaire. Avec lui, le risque de dissonances est réduit au minimum.
Choix d'un thème mélodique
En cliquant sur Thèmes, on fait apparaître un choix entre quatre banques de thèmes mélodiques :
- Banque AC : thèmes mélodiques en provenance du patrimoine de la musique classique, à consonance sereine, parfois gaie.
- Banque BC : thèmes mélodiques en provenance du patrimoine de la musique classique, à consonance mélancolique, parfois triste.
- Banque CC : même connotation.
- Banque AF : thèmes mélodiques en provenance du folklore français, à consonance plutôt sereine ou gaie, avec quelques exceptions.
L'adéquation du thème mélodique avec le futur titre de votre chanson est essentielle : il faut que les syllabes de votre titre « sonnent bien » avec les notes du thème. Vous trouverez, dans notre petit ouvrage gratuit, des conseils à ce sujet, et bien d'autres encore.
Il y a près de 300 thèmes mélodiques dans nos banques, et les écouter prend du temps... Mais moins que si vous deviez les composer, certes ! Profitez donc de ce que les généreux compositeurs du passé mettent à votre disposition. (Imaginez que de là-haut, ils vous regardent avec indulgence.)
Comme vous le comprenez à vue, il suffit de cliquer sur un titre pour le faire apparaître, puis de cliquer sur Jouer pour l'entendre, tel que le compositeur l'a fait. C'est pour cela que vous constatez, sur les notes qui apparaissent même si vous ne savez pas lire les notes qu'elles comportent chacune des indications de durée comme blanche, noire, croche etc. Ecoutez longuement le ou les thèmes que vous avez choisis, de façon à vous en imprégner totalement.
Bon nombre de ces thèmes, pour votre facilité de première écoute, sont joués très lentement. Libre à vous, avec le curseur Tempo, de les jouer plus vite.
Si vous désirez, comme c'est souvent le cas, que la mélodie du futur refrain diffère de celle du futur couplet, il vous faut à proprement parler « deux » mélodies. Dans les extraits proposés, vous verrez souvent qu'il y en a deux, proposés par le même compositeur dans le même morceau, bien entendu. Mais ce n'est pas toujours le cas. (Quand il y a deux thèmes distincts, vous les voyez séparés par des signes « silence ».)
Trois cas peuvent se présenter :
- Vous trouvez votre compte avec deux thèmes présentés d'office.
- Vous ne trouvez qu'un thème, mais vous vous sentez capable d'en composer un second, qui serait une « variante » du premier. Dans les paragraphes suivants, vous trouverez des conseils à ce sujet.
- Il vous est loisible aussi de noter le nom de l'oeuvre, de l'emprunter dans une médiathèque ou depuis Internet, et de noter si le compositeur n'a pas lui-même fait des « variantes » ou « variations » sur son thème principal. C'est presque toujours le cas. Retenez mentalement la suite de notes qu'il pourrait ainsi proposer, et reproduisez-la, en vous aidant des conseils du paragraphe qui va suivre.
Retoucher ou retravailler vos thèmes
Il est nécessaire de transférer vos thèmes mélodiques dans une zone de travail. Cliquez sur Diriger les notes vers la zone Brouillon. Vous pouvez alors les y transférer en cliquant sur chacune des notes qui sont devant vous, une par une. Ceci vous permet de ne choisir que celles que vous voulez. Vous pouvez aussi les y transférer toutes d'un coup, ou poussant à nouveau sur le bouton Jouer, quitte alors à supprimer celles que vous jugez de trop. Cette seconde méthode est souvent préférable.
Pour supprimer une note, voici comment procéder. (Ce sera fréquent.) Placez le curseur de souris derrière la note concernée, puis poussez sur la touche Retour en Arrière, du clavier de votre ordinateur.
Pour auditionner les notes, vous l'avez compris, il suffit de les toucher. En touchant au-dessus de la note écrite, vers le haut de portée, vous l'entendrez sonner plus fort. Et l'inverse. Il ne faut pas s'escrimer à suivre la tête de chaque note au moment de la toucher. Le volume auditionné changerait tout le temps. Restez par exemple, toujours dans le haut de la portée.
Votre premier travail sera de parfaire l'adéquation du refrain avec le titre de la chanson. Vous avez pris soin d'avoir un thème mélodique court si votre titre de chanson est courte, - et vice-versa. Mais ce n'est pas suffisant. Il peut se faire, et c'est fréquent, qu'il y ait dans le thème projeté pour le refrain, des notes en trop par rapport au nombre de syllabes de votre titre. Vous pouvez alors en supprimer en faisant la manoeuvre ci-dessus. Mais, attention à ne pas dénaturer la mélodie ! Soyez très prudent. Souvent, ça ne marche pas. Vous pouvez aussi, c'est mieux, ajouter une syllabe, voire même deux, à votre titre. L'auditeur n'y verra que du feu.
Si c'est le contraire : le titre de la chanson est trop long... S'il n'est pas raccourcissable sans le dénaturer, il vous faudra rajouter des notes au projet mélodique. Commencez par jouer ce qui existe, en touchant successivement les notes, à votre rythme, de nombreuses fois de suite. Chaque fois que vous jouez une note, vous la voyez aussi se mettre en surbrillance dans la portée se trouvant en haut et à droite de l'écran, qui est notre « réserve de notes ».
Ouvrons ici une parenthèse. Vous pouvez aussi jouer en utilisant votre clavier dactylo. Il s'agit des deux dernières lignes en bas : qsd, etc. Et wxc, etc. En tapant dessus, vous voyez aussi se surbriller les notes correspondantes dans notre stock de notes sur la portée en question. Cette manoeuvre permet de jouer plus vite les passages rapides, mais elle n'est pas adoptée par tout le monde.
Revenons à l'ajoute de notes dans votre thème. Si vous êtes restés en position Diriger les notes vers la Zone Brouillon, le simple fait de toucher une des notes du stock, dans la portée supérieure, l'enverra sur le morceau que vous avez en zone brouillon. A quel endroit ? Vous l'avez deviné : à celui où se trouve le curseur de souris. Précisons que le curseur de souris doit toujours venir derrière la note concernée, pas devant.
Vous voici à présent en mesure de faire ce que voulez du thème initial, de l'arranger à votre goût. Si vous le dénaturez trop, prenez garde à ne pas imiter, sans le faire exprès, le thème d'une chanson existante et protégée ! Ce serait du plagiat. Le thème d'origine a l'avantage de vous donnez l'assurance de ne pas en être, puisque les oeuvres de l'ancêtre compositeur sont dans le domaine public.
Ceci dit, il faut l'étoffer. Une manoeuvre classique est de le répéter une seconde fois... Certains le font trois fois.
Une autre manoeuvre classique est ensuite, de le répéter en le transposant deux ou trois tons plus haut. Cela le renouvelle complètement. Transposer est facile à faire mentalement, en le chantonnant un peu plus haut. (Ou, un peu plus bas, cela va de soi.) Puis en « cherchant » intuitivement quelles sont les notes à taper sur la portée de Zone Brouillon. Essayez d'éviter d'amener des dièses ou des bémols, - ces petits signes ennuyeux qui viennent au-dessus des notes. Ils peuvent apporter plus tard des dissonances avec l'accompagnement. S'ils ne peuvent être évités, alors maintenez-les dans des rôles accessoires... Pour parler plus clair, évitez d'en faire des notes que l'on « tient » en les chantant. Laissez-leur un rôle de notes de passage.
Avoir un beau refrain demande qu'on y consacre du temps, c'est important. Pour le couplet, ce l'est moins. Pratiquez les mêmes manoeuvres que ci-dessus, mais la chose ira plus vite. N'oublions pas qu'avec le texte du couplet, vous ferez exactement ce que vous voudrez, plus tard, quand le moment sera venu, lorsque toute votre musique sera écrite. Les paroles n'auront qu'à s'y adapter. De toute façon, les paroles de couplet ont bien moins d'importance que celles du refrain, - et la musique aussi d'ailleurs.
Si le thème extrait de la banque était long et riche, seul le début sera utilisé pour matcher votre titre de chanson. Le reste continue le refrain, bien entendu, et recevra des paroles complémentaires.
Pour vous essayer à composer, en vue d'avoir un couplet (s'il n'est pas proposé d'office), voici un conseil. Commencez par utiliser, mais dans un autre ordre, les notes du refrain. Vous serez alors certain d'une bonne harmonie entre refrain et couplet. N'oubliez pas que, musicalement, on est moins regardant sur le couplet. C'est l'air du refrain qui doit sonner « super ». Le couplet, c'est un peu du remplissage.
Le moment viendra où votre Zone Brouillon comportera finalement votre refrain puis votre couplet sous une forme plus ou moins acceptée. (Si des signes de silence subsistent encore entre les deux, effacez-les.) Il vous faut à présent jouer cela, en cherchant votre rythme. Comme dit plus haut, vous pouvez jouer, assez lentement, en touchant successivement les notes, - ou alors, plus rapidement, en faisant usage des deux lignes basses du clavier dactylo (s'il n'y a pas de dièses ou bémols dans ce qui est écrit). Certains clients préfèrent cela, et vont alors jusqu'à coller des ronds de couleur sur les touches concernées (elles ne le sont jamais toutes).
Une fois votre mélodie jouée et approuvée, faites de même avec la présence auditive de l'accompagnement. Cliquez sur Petite Main et poussez la barre d'espacement. S'il le faut, ralentissez l'accompagnement, et suivez-le en jouant la mélodie, plusieurs fois, jusqu'à être pleinement satisfait du rythme que vous lui donnez.
Il est essentiel que vous jouiez votre mélodie en tenant compte du rythme de l'accompagnement, qui est là, existant, et de celui que vous avez en tête, qui a autant d'importance, si pas davantage. A l'intuition, vous allez pousser sur certaines notes plus longuement, ou plus brièvement, et puis, ajouter intuitivement des silences dans le jeu, etc.
Pour faire disparaître le contenu de la Zone Brouillon, et y composer autre chose, il existe un bouton Effacer. Attention, cette manoeuvre n'est plus récupérable. Pour des effacements partiels, rappelons qu'on utilise la touche Retour en Arrière, du clavier.
Vous pouvez modifier l'instrument soliste par rapport à celui qui s'y trouvait par défaut, soit en vous servant du dialogue Instruments, soit en tapant les touches que voici au clavier du PC :
F1, flûte F2, flûte de Pan F3, clarinette, F4, saxo soprano F5, ensemble de cordes F6, cordes à attaque lente F7, warm-pad F8, nouvel-âge.
Cette liste peut d'ailleurs être modifiée à votre gré en suivant les instructions du Manuel Généraliste.
Pour l'opération de Dictée Rythmique, qui va suivre, il est conseillé de prendre un instrument à vent, qui permet de tenir les notes longues. Par exemple la flûte ou le warm-pad.
Dicter la mélodie sur l'accompagnement orchestral
Le moment est venu de sauvegarder ce que vous avez fait. C'est la dictée rythmique, ainsi nommée parce qu'elle vous permet de donner au morceau (de façon intuitive) votre rythme bien à vous.
Avant de commencer la dictée rythmique rappelons qu'il est nécessaire de laisser tomber l'usage du synthé virtuel Yamaha S-YXG50, car il donne un petit retard après cliquage de chaque note. Vous le remettrez en oeuvre plus tard pour écouter.
Dans la palette d'outils, cliquez sur la Petite flèche, - c'est le mode travail, rappelons-le. C'est important.
Ensuite cliquez sur Diriger les notes vers la Partition. Puis cliquez sur la première mesure afin d'y mettre le rectangle bleu de démarrage, s'il n'y est pas déjà.
A présent, faites très attention. A côté du bouton Dictée Rythmique, se trouve un petit rectangle blanc. Soyez prêt à cliquer dedans. Mettez le curseur Tempo sur une valeur un peu inférieure à ce que vous estimez sa normale pour votre chanson. La dictée sera plus facile.
La mise en route de l'accompagnement (qui restera audible pendant toute la dictée) se fait à présent en cliquant sur Dictée Rythmique , mais le système joue d'abord une mesure pour rien, pour vous préparer.
Vous commencez à dicter dès la fin de l'intro. En principe vous faites votre premier clic dès que le curseur atteint la barre verticale de la mesure concernée. Comme deviné, c'est sur le petit rectangle blanc que vous allez cliquer. Cela fait descendre sur la partition, et vous l'entendez, la première note inscrite dans la Zone Brouillon. De même pour les suivantes, à votre rythme. Ce point est essentiel. Intuitivement, vous devez sentir comment dicter le morceau dans le rythme inspiré par l'accompagnement, mais à votre goût.
Si vous faites un clic long, la note sera enregistrée longue, et vice-versa.
Lorsque la dernière note a été jouée, cliquez une dernière fois : c'est important ; si vous ne le faites pas, la dernière note n'y sera pas.
Enfin, utilisez le clic STOP à l'exclusion de toute autre manoeuvre d'arrêt.
Une fois la dictée effectuée, écoutez le résultat. Mettez la Petite Main (c'est-à-dire le mode jeu au lieu du mode de travail, insistons encore sur ce point essentiel). Poussez sur la barre d'espacement du clavier (même manoeuvre pour arrêter). N'omettez pas de vous servir des curseurs Volume Soliste et Volume Accompagnement, pour avoir un bon équilibre sonore entre les deux.
Comme vous pouvez le voir, en même temps que le son, vous avez devant vous le morceau inscrit avec ses notes en notation conventionnelle, les blanches, noires, croches, etc. Il vous est loisible de l'imprimer. Vous pouvez aussi l'enregistrer dans le système en faisant Fichier, Enregistrer sous, et par exemple le mettre dans Mes Compositions.
Inutile de dire que le résultat ne vous plaira pas du premier coup, et que cette dictée devra être recommencée plusieurs fois, chacune d'elles écrasant la précédente. Prenons un exemple : vous trouvez que la mélodie n'est pas assez « swinguée ». Eh bien, recommencez. Chaque essai va plus vite que le précédent. Le talent est fait de nombreux essais répétés.
Dans ce qui précède, nous avons supposé que vous dictez d'un coup, tout ce qui se trouvait sur la Zone Brouillon, c'est-à-dire votre refrain et votre couplet. Mais la chanson est plus longue que cela, et il vous est loisible de l'inscrire toute entière en Zone Brouillon (par copie note à note de ce qui précède) afin de pouvoir la dicter intégralement d'un coup. Bien entendu, lorsque vous rencontrez un « Pont » dans un accompagnement de slow-ballad, vous vous abstenez de dicter pendant les mesures concernées.
Certains clients, plus « besogneux » que « fonceurs » (chacun son caractère) préfèrent d'abord dicter le refrain tout seul et le peaufiner, avant de passer à la suite. Il faudra alors commencer au départ de la mesure concernée, celle qui fait suite au refrain déjà dicté, travaillé, adopté. Pour faire démarrer à cet endroit, on cliquera sur la mesure concernée pour y mettre le rectangle bleu de démarrage. Avant cela, comme avant tout « travail », cliquez sur Petite Flèche.
Vous pouvez modifier, éditer, certaines notes dans la partition que vous avez désormais sous les yeux. Dans ce but, consultez notre Manuel Généraliste, rubriques 7.1 à 7.9, et aussi 11.5.
Rappelons que pour consulter les deux Manuels, on clique dans Aide.
Mais généralement, on préfère modifier en Zone Brouillon, et recommencer la dictée, qui rappelons-le, écrase chaque fois la précédente.
Avez-vous des dissonances ?
A l'écoute, il peut se faire que vous entendiez l'une ou l'autre dissonance. Une des notes mélodiques ne sonne pas bien avec la note d'accompagnement entendue en même temps. Nos accompagnements sont en effet assez « riches », surtout certains. Et n'oublions pas que l'accompagnement et la mélodie ont été composés séparément, sans se connaître ! On nous aura suffisamment reproché cette « hérésie »...Et pourtant, ça marche.
Il est loisible de corriger une dissonance, un couac, en s'y prenant comme ceci.
Première méthode, faire une correction en mélodie. Une fois identifiée la note de mélodie qui est concernée, on peut la supprimer ou la modifier. Comme la mélodie est généralement destinée à être chantée par votre futur(e) interprète, on peut lui demander de chanter cette note moins fort...
Le seconde méthode, qui semble préférable, consiste à faire à cet endroit une modification dans l'accompagnement. La ou les notes « coupables » ne sont pas jouées par tous les instruments de l'accompagnement, mais seulement par un ou deux d'entre eux. Souvent le piano est concerné. Parfois c'est la trompette ! Il faut faire apparaître les instruments d'accompagnement qui jouent dans la mesure concernée, et dans cette mesure, le ou les supprimer, ou simplement atténuer. Ces manoeuvres sont décrites dans le Manuel Généraliste, rubrique 12.5.
D'autres perfectionnements de détail peuvent encore être apportés.
Des paroles pour votre chanson.
Une fois le morceau musicalement terminé et sauvegardé, il est temps d'ajouter des paroles à celles (les plus importantes...) qui constituent, dans le refrain, le titre de votre chanson.
Nous ne pouvons que vous suggérer de consulter notre petit Livre de Conseils, gratuit.
Comment composer une musique pour film vidéo
Fondamentalement, il faut faire la même chose que ce qui vient d'être décrit, et nous vous demandons de bien vouloir vous y reporter, afin de ne pas alourdir ce Manuel.
Bien entendu, plusieurs des démarches y décrites vont ici tomber d'office.
C'est un Style Musique d'Atmosphère qu'il faut cliquer, et non Ballads ou Slow-Ballads.
Ici les notions de refrain et couplet tombent, ainsi que la structuration du morceau. Vous choisirez sans doute de sélectionner des mélodies plus longues(n'oubliez pas de prendre un groupe homonyme de l'accompagnement, A, B, ou C), et les allongerez sans doute encore vous-mêmes. Il faudra montrer de la créativité.
Les opérations essentielles, telles que décrites, restent conservées, l'important étant de bien travailler d'abord la mélodie en zone brouillon, puis de faire la dictée rythmique.
Voici en outre une méthode pour improviser sans faire appel aux banques de thèmes mélodiques. Une tentative qui vaut la peine d'être faite.
On fait usage du clavier dactylo de l'ordinateur. Tout en bas du clavier, les touches < à = donneront la suite des notes graves, les blanches du clavier des pianos. La rangée au-dessus les poursuivra entre Q et L. Vous pouvez aussi décider d'avoir aussi les touches noires du clavier des pianos : vous disposez d'un tableau d'assignation des touches dactylo. Dans Options, cliquez sur Touches équivalentes du clavier d'ordinateur. Jouez les touches en vous guidant sur le son de gamme qu'elles vous égrènent. Tout le monde reconnaît, d'oreille, débutant ou non, le déroulement (do ré mi fa sol etc.) d'une gamme piano conventionnelle. Si une note sonne faux, c'est parce qu'il peut y avoir des différences de position dans les touches, d'une marque d'ordinateur à l'autre. Corrigez-les avec la fonction en question.
Au début, tenez-vous en aux touches blanches des claviers piano, c'est-à-dire au réglage présenté par défaut.
Ceci dit, faites l'essai suivant. En temps réel, mais avec un tempo pas trop élevé quand même, écoutez, par exemple, le style numéro A 1 d'Atmosphère Canevas, et en même temps, bien dans le rythme (sur les « temps forts »), tapez NBV puis BVC puis VCX etc.
N'êtes-vous pas en train d'improviser sans effort un chant assez honorable ? Voici pas mal de possibilités ouvertes.
Comment composer un Blues
En parallèle avec ceci, vous pouvez aussi consulter notre démo vidéo Blues. Le texte qui suit en est une paraphrase.
Dans Fichier choisissez Nouvelle Composition Libre. En haut à gauche de l'écran, cliquez sur Accords Blues.
En haut et à droite de l'écran, apparaît le « stock » de notes qui vont servir pour la mélodie. Elles sont toutes destinées à « bien sonner » avec l'accompagnement-canevas que vous allez sélectionner. Mais les notes bleues sont à choisir de préférence, et les notes vertes sont à réserver pour des notes de passage, c'est-à-dire celles qui sont courtes et sur lesquelles on n'appuie guère.
Cliquez sur la Petite Flèche dans la palette d'outils (si elle n'y est pas déjà indiquée). Choisissez un style d'accompagnement Blues Canevas en cliquant sur son numéro et écoutez-le. Supposons pas exemple que vous avez choisi le numéro 2, après les écoutes de sélection. Pour arrêter une écoute, cliquez sur Rien. Faites glisser ce numéro 2 sur le début de la future partition, en bas d'écran. Ceci est un accompagnement lent, réglé par défaut sur 60. Ce tempo peut être changé, bien entendu, par usage du curseur Tempo.
Pour continuer à entendre cet accompagnement, dont vous devez bien vous imprégner, mettez la position Main sur la palette d'outils. D'une manière générale, il est important de noter que cette position Main s'indique quand vous voulez être en mode Jeu, en mode Ecoute. Pour travailler un morceau, c'est la position Petite Flèche qui s'impose. Pour démarrer l'écoute, poussez sur la barre d'espacement de votre clavier d'ordinateur. Même manoeuvre pour arrêter le jeu.
Commençons une mélodie sur les deux premières mesures. Il est indispensable, rappelons-le, de faire usage des notes bleues en priorité. Pour vous montrer que « cela marche toujours », prenons 4 notes bleues qui se suivent, en montant, comme elles viennent... En commençant par exemple au départ du DO inférieur. (Si vous ne savez pas identifier où est ce DO inférieur, regardez la démo vidéo. C'est une note à cheval sur une petite barre toute seule.)
Pour faire sonner les notes, en tâtonnant s'il le faut, on clique dessus avec le curseur de souris. En cliquant en haut de portée elles sonnent plus fort, et vice-versa. Essayez, puis, redescendez sur les 4 mêmes notes. Si cette petite mélodie vous plaît, s'il vous semble qu'elle pourra aller avec l'accompagnement choisi, transcrivez-la sur la zone de travail, encore appelée Zone Brouillon. Dans ce but, cliquez sur Diriger les notes vers la Zone Brouillon (au lieu de Diriger les notes nulle Part). A ce moment, en les cliquant, les notes y seront transférées une à une. Pour diminuer les tâtonnements pendant ce transfert, faites usage du clic d'effacement de toute note faussement appelée. C'est la touche Retour en Arrière de votre clavier dactylo.
Vous pouvez à présent jouer cette petite mélodie sans tâtonner, en portant l'attention sur les notes à tenir longues, celles à jouer courtes, et les silences, - en un mot, au rythme de ce que vous avez en tête. Puis, recommencez en faisant jouer l'accompagnement, en vous laissant guider par son rythme, ce qui se fait intuitivement. Si vous le voulez, vous pouvez jouer les notes solistes Blues en utilisant les deux lignes inférieures de touches de votre clavier dactylo. Vous verrez s'allumer les notes correspondantes. Certains clients trouvent cela très commode.
Une fois satisfait de votre bon rythme, bien synchrone avec l'accompagnement, vous sauvegarderez ce résultat sur la partition en bas d'écran. C'est la Dictée Rythmique. Appelez l'instruction Diriger les notes vers la Partition et remettez la petite Flèche de travail, dans la palette d'outils. Cliquez sur la première mesure de la partition pour y mettre le rectangle bleu de départ (s'il n'y est pas déjà). Puis cliquez Dictée Rythmique et dans le rectangle blanc juste à côté, tapez les notes une par une avec la souris, au rythme intuitif du morceau, en même temps que vous frappez du pied sur le sol (cela aide). Cette dictée rythmique a fait d'abord se dérouler une mesure à blanc, ce qui permet de partir au bon moment.
La dictée rythmique fait aussi l'objet d'une description au chapitre Chanson-Rock, qui précède, ainsi qu'en rubrique 11.3 du Manuel Généraliste.
Lorsque la dernière note a été dictée, cliquez une dernière fois, c'est important, - ensuite arrêtez en cliquant STOP à l'exclusion de toute autre manoeuvre.
Vous pouvez utiliser, ou ne pas utiliser, le Métronome incorporé, en cochant Mtr, ou non. Il y a du pour et du contre. A vous de juger.
Veuillez à présent écouter ce début de morceau, en remettant en position jeu (Petite Main) et en poussant la barre d'espacement du clavier dactylo (même manoeuvre pour arrêter).
Supposons à présent que le morceau n'ait pas été dicté dans le bon rythme; Pas assez « swingué » par exemple. On peut, soit recommencer la dictée, qui écrasera la précédente (c'est souvent préférable) soit éditer (modifier) l'une ou l'autre note individuelle, sur la partition. Des indications à ce sujet sont données aux rubriques 7.1 à 7.9, et aussi 11.5, du Manuel Généraliste.
Nous n'avons encore que deux mesures, mais continuons. Puisque ce motif musical est censé nous plaire, répétons-le. C'est une pratique courante en musique. Les opérations qui viennent d'être décrites sont reprises telles quelles, -sauf à changer la place du signal de départ. Le morceau s'écoute soit sur la démo vidéo, soit en appelant Fichier, Exemple Didactique n°5. Vous remarquerez qu'une note a été modifiée, la quatrième. Intuitivement, elle semble sonner mieux. Hé oui, Music-Touch est une aide à la composition, pas un robot. Vous avez aussi à travailler vous-même.
Une parenthèse avant de continuer la composition. Si vous entendez ce morceau joué par la carte-son de l'ordinateur (vous pouvez choisir l'instrument soliste) dites-vous bien que l'audition en serait fortement améliorée avec une belle clarinette, un saxophone soprano, ou une trompette en provenance d'un synthé de qualité, connecté à votre carte-son. Lisez à ce sujet l'introduction (Read-Me) à ce Manuel Abrégé. (Ne pas utiliser le Yamaha Y-SXG50 au moment de la dictée rythmique cependant.).
Vous pouvez modifier la balance entre volume soliste et accompagnement avec les curseurs appropriés sur l'écran.
Pour composer la cinquième et sixième mesure, on suggère de reprendre le même thème en le transposant, c'est-à-dire en le jouant quelques notes plus haut. On peut faire cela intuitivement. On « cherche » sur quelle note, plus haute, il faut commencer pour que cela sonne bien avec ce qui précède et avec l'accompagnement. Et les 7 notes suivantes s'inscrivent en tâtonnant sans trop de difficultés, pour autant qu'on garde bien le thème en tête en travaillant.
Passons à la deuxième portée, mesures 7 à 12. Vous pouvez par exemple, cela se fait couramment, reprendre la mélodie du début si elle est jugée plaisante. Puis, libre cours à l'improvisation, mais toujours en utilisant la méthode décrite : recherche sur les notes bleues, transcription en zone brouillon, dictée rythmique.
Les volumes individuels des instruments constituant l'accompagnement orchestral peuvent être ajustés selon description en rubrique 12.5 du Manuel Généraliste. Pour jouer le morceau, on peut le remettre à un tempo plus rapide que celui du travail. S'il le faut, vous pouvez encore modifier l'une ou l'autre note sur la partition y compris en durée.
Pour enregistrer votre Blues dans le système, faites Fichier, Enregistrer Sous, et puis par exemple, Mes Compositions.
Comment composer un Rap
Le choix d'un sujet, d'un titre et d'un accompagnement-canevas
Notre livret de conseils (gratuit à l'achat de Music-Touch) vous donne des idées pour de nombreux titres et sujets en matière de Rap. Il est possible qu'au fond de vous-même, d'ailleurs, vous connaissez déjà le sujet qui vous tient à coeur.
Pour sélectionner l'accompagnement orchestral qui sera le canevas de votre Rap, allez successivement sur Fichier, Nouvelle Composition sur Canevas, Choix d'un Style, Rap-Canevas. En cliquant dessus, écoutez les trois Raps proposés tels quels (Numéros 1, 2, ou 3). Ils ont chacun une durée de l'ordre de 1 minute et demi (40 mesures) lorsque joués au tempo 112 qui est mis par défaut, - mais que vous pouvez accélérer ou ralentir à votre gré.
Comme vous le voyez, ces trois propositions sont suivies de fragments dénommés Style 1, Style 2, break, etc., qui comportent chacun quelques mesures. Si vous ne voulez pas adopter tels quels les trois canevas cités ci-dessus (trop courts, par exemple) il vous est loisible de composer vous-mêmes votre canevas en prenant, dans n'importe quel ordre, les fragments en question, et arriver à n'importe quelle longueur.
N'hésitez pas à prendre le temps qu'il faudra pour écouter, réécouter, ce que vous avez l'intention d'adopter. Pour interrompre une écoute vous cliquez sur Rien.
Ce que vous avez ainsi envie d'adopter, vous le faites glisser sur la future partition, en bas d'écran, en commençant par la première mesure.
Une fois votre canevas enregistré sur la future partition, il faut le réécouter en l'étudiant soigneusement. Pour cela, mettez-vous sur position Petite Main dans la palette d'outils, au lieu de la position Flèche qui y apparaissait par défaut, laquelle position Flèche doit obligatoirement être remise en fonction dès que vous devez effectuer un travail. (Ce sera le cas dans une minute ou deux déjà.)
Pour démarrer cette écoute, vous poussez sur la barre d'espacement du clavier d'ordinateur. Pour arrêter, même manoeuvre. Un curseur décrit votre canevas, à mesure que vous l'écoutez. Il permet des repérages faciles, d'après le numéro de la mesure. Vous devez décider des endroits où vous allez débiter les paroles de votre Rap, ceux où vous laissez l'accompagnement jouer seul (break ou breaks), et ceux où vous allez superposer un refrain à chanter.
C'est le moment de dire un mot à propos de ce refrain. Dans un Rap, contrairement au cas de la chanson traditionnelle, un refrain n'est pas obligatoire. Pendant une vingtaine d'années les premiers raps s'en sont passés. Mais maintenant, la présence d'un refrain chanté est dans la tendance, et on ne peut que vous conseiller de la suivre. Le refrain doit revenir au moins deux fois, à l'identique. Trois fois est encore mieux. Vous êtes libres de les placer où vous voulez (ils se superposent sur l'accompagnement). La structure d'un Rap donne énormément de liberté.
Choix d'un thème mélodique pour le refrain
En cliquant sur Thèmes, on fait apparaître un choix entre quatre banques de thèmes mélodiques. Comme les canevas rap sont de groupe B, il est conseillé de s'adresser à la banque BC de préférence, ou, éventuellement, à la banque CC.
Les mélodies servant de refrain aux raps sont généralement très simples. Une petite phrase musicale et c'est tout. Essayez par exemple la phrase musicale BC 016...Vous pouvez aussi, hors d'une longue mélodie, extraire une phrase qui vous plaît. Ce qu'il faut, en tout cas, c'est que la phrase musicale sonne bien avec les paroles que vous comptez mettre dedans, ne fut-ce qu'en nombre de syllabes. Certes, le refrain d'un rap est moins important que dans une chanson normale (où le refrain « résume tout », si l'on peut dire). Néanmoins, vous vous devez de le réussir, de le rendre cohérent. Dans notre livret gratuit de conseils pour les paroles, vous trouverez des indications intéressantes pour les paroles de raps.
Comme vous le comprenez à vue, il suffit de cliquer sur un titre de mélodie pour la faire apparaître, puis sur Jouer. Libre à vous d'augmenter le tempo de cette écoute.
Retoucher ou travailler le thème
En cliquant sur Diriger les Notes vers la zone Brouillon, et sur le bouton Jouer, vous transférez votre thème dans une zone où vous pouvez le retravailler, de façon, par exemple, à mieux l'adapter à vos futures paroles.
Pour supprimer une note, il suffit de pousser sur la touche d'effacement du clavier (retour en arrière).Au préalable, il faut avoir mis le curseur de souris derrière la note concernée. Attention toutefois à ne pas dénaturer la mélodie. Pour ajouter des notes, il faut aller les chercher dans la réserve de notes qui se trouve en haut et à droite de l'écran. En touchant une de ces notes (et pour autant que vous soyez toujours en position Diriger les notes vers la Zone Brouillon) vous l'envoyez sur le morceau, juste devant l'endroit précis où se trouve le curseur de souris.
En touchant les notes en séquence, vous écoutez votre thème. Vers le haut de la portée les notes sonnent plus fort, et vers le bas, moins fort. Il ne faut donc pas s'escrimer à suivre la « tête » de chaque note en les jouant : le volume auditionné changerait tout le temps. Restez par exemple toujours dans le haut de la portée, sauf quand vous voulez faire une inflexion de volume vers le bas, exprès.
Une fois votre petite mélodie approuvée, jouez-la avec audition simultanée de l'accompagnement. Cliquez sur Main et poussez la barre d'espacement. S'il le faut, ralentissez l'accompagnement, et suivez-le en jouant la mélodie, plusieurs fois, jusqu'à être pleinement satisfait du rythme que vous lui donnez.
Il est essentiel que vous jouiez votre mélodie en tenant compte du rythme de l'accompagnement, qui est là, existant, et de celui du thème que vous avez en tête. A l'intuition, vous pousserez sur certaines notes plus longuement, plus brièvement, et puis, ajouter intuitivement des silences dans le jeu, etc.
Pour faire disparaître le contenu de la zone Brouillon, et y composer autre chose, il existe un bouton Effacer. Attention, cette manoeuvre n'est plus récupérable. Pour des effacements partiels, rappelons qu'on utilise la touche Retour en Arrière du clavier.
Dicter la mélodie sur l'accompagnement orchestral.
Avez-vous des dissonances ?
Soyez aimable de prendre connaissance de ces deux paragraphes au chapitre « Chansons-Rock » qui précède...
Indications additionnelles
Effacements
Pour effacer la zone brouillon, nous l'avons évoqué, on clique sur Effacer. Pour effacer la partition, il faut, sur celle-ci, faire un clic droit, d'où apparition d'un petit menu approprié. Cette fonction n'efface pas la zone brouillon.
Ecouter votre résultat avec un autre instrument soliste
Allez dans la palette d'outils cliquer sur Inst. Cliquez juste au-dessus de la première mesure de partition, puis, en maintenant la touche CTRL, cliquez le symbole Piano 1 qui est apparu, et vous voyez venir la liste des instruments à choisir.
Réglage des percussions
Vous trouverez des indications intéressantes en rubrique 12.5 du Manuel Généraliste.
Composer sur le canevas « Inspiré de Miles Davis »
Ceci est difficile et s'adresse aux acheteurs Music-Touch très doués. Il convient de disposer d'un synthé donnant une belle trompette bien « métallique ». celles qui figurent dans les cartes-son standard sont médiocres.
Il faut s'inspirer de réelles oeuvres du Maître, telle « Ascenseur pour l'Echafaud », en les écoutant pour s'en inspirer. Ensuite, tenter d'improviser en tapant des touches à la trompette soliste, au rythme de l'accompagnement, sur les temps forts de celui-ci. Les notes à utiliser sont celles qui apparaissent en bleu lorsque vous avez coché Accords Blues.
Enregistrer vos compositions dans le système
Nous en avons parlé plus haut : vous faites Fichier, Enregistrer Sous, et vous choisissez par exemple Mes Compositions.
Si vous voulez rappeler cet enregistrement, deux cas peuvent se présenter.
Si vous êtes dans l'écran de composition, en appelant votre morceau, il viendra prendre la place de celui qui s'y trouve, sur les portées en bas, où vous pourrez le retravailler.
Si vous êtes ailleurs dans Music-Touch, il viendra couvrir tout l'écran, et vous pourrez le jouer avec la barre d'espacement.
Envoyer un résultat à un ami par e-mail
Il convient de créer un fichier MIDI, que vous pourrez envoyer en pièce jointe.
Ayez votre composition visible à l'écran. Cliquez Fichier, Exporter en MIDI. Dans le dialogue, choisissez de préférence Format 1 (d'ailleurs présent par défaut), et indiquez Exporter. Un dialogue vous demande alors d'indiquer un nom de fichier MIDI à créer. Introduisez un nom et cliquez Enregistrer. Le fichier est créé. Il comportera l'extension .mid qui caractérise ce type de fichier.
Enregistrer vos compositions sur CD
Voyez le Manuel Généraliste, rubrique 16.3.